
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE 2016 Aix en Provence


Dimanche tôt le matin, avant d'embarquer à bord du navire "L'AIGLON" pour une visite des calanques, nous avons admiré sur le Vieux-Port de Marseille, semi-piétonnisé, la pêche du jour, une vente directe de poissons frais (sardines, merlans, rascasses, rougets, daurades,...) une pêche artisanale pratiquée par de petits bateaux avec un ou deux pêcheurs à bord. Le Vieux-Port, est à l'origine une calanque où débarquèrent les phocéens vers -600 av. J.C. Le Vieux-Port abrite de nombreux bâteaux de plaisance, ainsi que des bateaux de pêche.
Le Fort Saint-Jean, ce monument historique a des allures de petit village, avec la tour du Roi René et la tour du Fanal dressées à chaque extrémité, sa chapelle, sa fontaine, son café, et son dédale de cours, de places et de rues, arcades, salles voûtées et de jardins suspendus en points de vue panoramiques sur Marseille.
Le fort Saint-Nicolas surplombe le port de Marseille. Il a été édifié de 1660 à 1664 par le chevalier de Clerville, sur ordre de Louis XIV afin de mater l’esprit d’indépendance de la ville de Marseille.








Malmousque, village du bord de mer , à quelques pas des somptueuses villas de la Corniche, l’intimité d’un village de pêcheurs. On aime se perdre dans le dédale de ses ruelles aux noms aussi évocateurs que la « Traverse de la Fausse Monnaie », ou la « Rue va à la Calanque ». Celles ci sont toutes petites et tortueuses. Sur tout le littoral de Malmousque, les joyaux cachés ne manquent pas, et la vue est superbe sur le magnifique archipel d’Endoume et l’île Degaby.
Le Château d’If, est une fortification française édifiée sur les ordres du roi François 1er, entre 1527 et 1529 au centre de la rade de Marseille. Il a essentiellement servi de prison.
Le roman d'Alexandre Dumas, le « Comte de Monte Cristo » l'a rendu célèbre.
Les îles du Frioul, au coeur de la rade de Marseille, face à la ville, les îles de Pomègues, Ratonneau, If et Tiboulen forment l’archipel du Frioul d’une superficie de 200 hectares. Sa côte, longue de 30 kilomètres, offre une multitude de plages et criques sablonneuses, abritées du Mistral ou du vent d’Est.
La calanque de Sormiou a été habitée depuis la préhistoire, comme l’atteste la grotte Cosquer. A cette époque, celle-ci se trouvait à une centaine de mètres au-dessus de la mer et à son pied s’étendait une vallée où coulait une petite rivière. L’érosion du massif d’origine karstique et la montée des eaux au quaternaire ont peu à peu donné au site la physionomie que nous lui connaissons aujourd’hui.
Ainsi, la calanque a de tous temps abrité des pêcheurs
Ces abris de pêcheurs ont connu au cours des siècles des fortunes diverses. Ce sont eux qui ont préfiguré les « cabanons » dont les premiers, à Sormiou, datent de la fin du XIXème.
A l’origine, le « cabanon » permettait aux pêcheurs venus du village voisin (Mazargues) de ranger les filets, de se restaurer et de passer la nuit à l’abri. Mais c’est à partir du début du XXéme siècle qu’a éclos la tradition du « cabanon » dont l’usage s’est peu à peu tourné vers une villégiature de loisirs.
La calanque de Morgiou est assez profonde. Au fond se trouve le port avec encore quelques pêcheurs professionnels, des cabanons et un bar restaurant. Sur la droite un sentier mène jusqu'au cap Morgiou (où se trouve la grotte préhistorique Cosquer). Sur la gauche le sentier passe au-dessus d'une petite plage abritée et mène à la seconde digue puis aux pierres tombées. Le chemin qui monte derrière la plage permet quant à lui de rejoindre la calanque de Sugiton en passant à proximité de la Grotte Bleue.
La calanque de Sugiton est composée de deux criques avec chacune une petite plage de galets. En face une île appelée torpilleur car elle ressemble à un navire militaire. Un peu plus loin des pierres plates et une plage en contre bas de grandes falaises, jusque là appréciées par les naturistes.