top of page

Sejour PERIGORD  NOIR

PERIGORD   du 11 au16 juin 2016  

 

 

Organisateurs Louis et Lucienne CATELAND.

 

 

Samedi 11 : 

 

Nous avions rendez-vous au parking à Descasystem Vénissieux ; tout le monde est au rendez-vous pour un départ à 7h30 ; mot de bienvenue de Louis qui nous décrit notre parcours de la journée et de notre chauffeur Guy qui nous souhaite la bienvenue dans les cars Berthelet.

 

Direction St Etienne, le Puy, avec qlqs commentaires de Louis toujours avec justesse et humour. Le ciel est gris sans grand espoir d’éclaircie car nous avons droit à des averses le long du trajet. 

 

    1er arrêt technique ! Croissants (énormes) et café ; il est vrai que le petit déjeuner est loin pour certains qui viennent de plus 300kms mais apprécié par tous.

Les paysages d’Auvergne défilent parfois dans le brouillard, sous des averses,

mais jamais de soleil qui serait le bienvenu.

Nous prenons les frères THEILHOL et leurs épouses à Brioude.

 

   2ème arrêt en ferme auberge pour un déjeuner qui nous détend et nous rassasie

si bien que la sieste s’impose une fois dans le car qui nous conduit à notre destination

Souillac à l’hôtel des Ambassadeurs pour 5 nuits. Très bon accueil, le dîner nous

donne l’indication que la maison est recommandable : c’est bon et copieux à la

Chapelle d’Allagnon (près de Murat)

 

Dimanche 12 :.

 

Installés dans notre car, nous faisons connaissance avec notre guide, Lydia,

jeune femme dynamique avec une certaine autorité qui nous commente et situe

les villages traversés pour nous rendre à Rocamadour (Roc Amadour).

St Amadour était un ermite très consulté.

 

Nous découvrons le site par le plateau, suivant notre guide pour descendre

au fur et à mesure, commençant par cette visite par l’esplanade de la basilique.

Attentifs aux explications de Lydia qui nous fait descendre les escaliers afin

de visiter les différentes chapelles dont la miraculeuse de la Vierge Noire

et la crypte de St Amadour sous la Basilique, là se trouve les reliques de l’ermite.

 

  De l’esplanade nous avons une vue fabuleuse sur la vallée de l’Alzou et

du hameau de l’Hospitalet passage obligé pour les pèlerins des lieux.

 

 Un peu de temps libre pour nous promener à notre guise au milieu de visiteurs

et de fidèles puisque nous sommes le Jour du Seigneur .Ce n’est encore pas la

grande foule des vacances. Nous croisons 2 ou 3  pèlerins de St Jacques de

Compostelle. 

 Pour certains la remonté se fait avec un ascenseur, pour les plus courageux

c’est 312 marches inégales puis une rampe goudronnée qui est le parcours

du chemin de Croix.

   Retour à notre hôtel pour y déjeuner.

 Cet après-midi nous sommes à la grotte de Lascaux 2 .c’est avec plaisir que

nous écoutons une guide du site qui est très précise dans ses explications,

ce qui nous permet de déceler des détails que nous aurions ignorés.

 Autre visite qui s’enchaine ‘’les Jardins du Manoir d’Eyrignac’’ (jardins à la Française)

sous un ciel très  menaçant un grand espace verdoyant, calme, propice au

recueillement,  des alignements parfaits de haies toutes taillées uniformément dans

un souci de perfection agrémentées par des parterres de fleurs blanches qui égayent

toute cette verdure.

 

En son centre un magistral jet d’eau ou furent prises des photos de groupe.

Nous rentrons en traversant les beaux villages du Périgord sous une pluie battante que nous avons évitée lors de nos visites.

 

Lundi 13.

 

Tout le monde est d’attaque pour aller déguster du canard à 5 ou 10minutes en car de

notre lieu de résidence, à la ferme de Grézelade à Lanzac. A peine les portes du car

ouvertes  la chienne Finette  monte, faisant un aller-retour pour redescendre aussitôt,

nous invitant à la suivre à l’intérieur de la ferme d’élevage de canards pour

une dégustation : foie gras, rillettes, pâté de canard ...

Puis découpe de la volaille faite par le patron des lieux qui, beau parleur,

bon vendeur et plein d-humour ,nous explique que sa fabrication et ses recettes

sont les meilleures, sous l’œil attentif de ‘’Finette’’ qui disparaît avec la tête du canard.

La démonstration faite, il nous reste à passer commande. Comme le cochon dans le

canard tout est bon…..

Une autre dégustation à la distillerie Louis Roque réputée pour sa vieille prune.

Voisin de notre hôtel que nous rejoignons à pied pour y déjeuner.

Nous repartons sous la pluie pour la forteresse de Beynac qui fièrement se dresse                         Vue du château de l’averse sur la Dordogne

sur son piton rocheux dominant de 50m la Dordogne de son imposante silhouette

depuis 1115 Frontière entre les Anglais et Français au temps de guerre de cent ans. 

                                                                                                                                                                     

Le guide du château nous le situe dans l’histoire de France, son influence très importante

sur 5 siècles notamment : Richard cœur de Lion, Simon de Montfort et la guerre de cent ans

(résumé un peu court)

Nous rejoignons le car sous la pluie, direction la basilique de Souillac roman-byzantin

reconstruite au XVème après les dégâts causés par la guerre de cents ans et les guerres

de religion. Sobre et très spacieuse dans laquelle nous avons droit à un récital improvisé

d’un psaume à trois voix par trois de nos Amis. Appréciés ils sont fortement applaudis

Puis nous rejoignons l’hôtel à pied.

 

Mardi 14.

 

Matinée ‘’Jules Verne’’ à plus de  100 mètres sous la terre au Gouffre de Padirac ; le plus grand

d’Europe. Descente en ascenseur par 3 niveaux pour embarquer par 8 dans de petites barques qui

nous emmènent naviguer sur la rivière souterraine ; les eaux sont limpides avec des changements

de couleurs suivant les hauteurs des roches qui s’y reflètent et de l’éclairage savamment placé qui

met en valeur le relief de certaines cavités dont certaines ont plus de 50 mètres ; nous découvrons

la stalactite géante de 60 mètres ‘’ la Grande Pendeloque ‘’ qui se mire sur la surface de l’eau.

Nous continuons à pied empruntant escaliers qui montent ou qui descendent et des passerelles

qui enjambent le vide dans un enchevêtrement de rochers presque monstrueux pour admirer le Lac

des Cours et la salle du Grand Dôme dont la voute s’élève à 94 mètres d’où s’échappe des cascades

au milieu de formes chaotiques vraiment impressionnantes.

Le circuit fait une grande boucle pour revenir prendre le bateau. En 1 heure et demie nous faisons

un voyage fantastique dans un autre monde. L’humidité du gouffre nous la retrouvons avec la pluie à l’extérieur.

  Déjeuner toujours délicieux dans une auberge des alentours. « Ferme Auberge » « Le Roc du Berger »

Petit transfert, l’ambiance à l’intérieur du car est toujours au beau fixe malgré le gris du ciel. Une bonne initiative de Jean-Noël qui pour aider la digestion passe vers chacun avec un petit ‘’canard’’ d’eau de mélisse ; une question qui revient chaque jour, si ce n’est plusieurs fois, s’adressant à notre organisateur « Loulou qu’est- ce qu’on mange » hilarité dans le car, obéissant Loulou nous donne le menu toujours salivant, applaudissements.

Nous voici à Loubressac village perché sur un piton rocheux avec vue sur le château de Castelnau

et les Tours de St Laurent, il domine le confluent de  4 rivières : la Dordogne, Cére, Bâve et Mamoul.

Il n’a jamais été sous domination anglaise. Nous faisons le tour des restes des remparts de ce

village fortifié du XIVème.

Puis nous nous arrêtons à Carrenac.  Baigné par les eaux de la Dordogne, resserré autour d'un

prieuré Clunisien fondé au XIème siècle, le village a conservé  son aspect médiéval

              

  Tympan de son église romane attenante au Château des Doyens.

 Encore qlqs kms pour atteindre la belle Collonges la Rouge surnommée  la ‘’cité aux cinq tours’’

qui nous accueille par une belle averse violente mais courte, réfugiés sur un grand porche face à

l’église nous voyons le soleil réapparaitre qu’il pleut encore.

 

Ici les guerres de religions sont relativement pacifiques, intelligemment les deux nefs de l’église sont utilisées alternativement par les catholiques et par les protestants nous expliques Lydia ; par contre à la révolution les bâtiments du prieuré datant du VIIIème sont détruits. Nous avons une 1/2heure de temps libre, les photographes ont le temps d’exercer leur talent :

                  

                                  L’église avec son clocher à plusieurs étages qui se termine octogonal pour recevoir sa toiture conique. Son

intérieur gothique est spacieux ; ses pierres rouges donnent  un effet de luminosité sous les rayons du soleil qui n’est pas ordinaire.  

           

                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici tout est beau, mais sans le tourisme le village si particulier par sa couleurs unique et son histoire 

serait apparemment  mort ; moins de  500 habitants on y trouve que boutiques de 7souvenirs,

3-4 resto. Sur notre retour petit arrêt photo au bord de la route, vite fait car la pluie est de nouveau

présente, pour faire un cliché sur la citadelle de Turenne perchée sur un sommet ; son apogée

s’étale entre le XIII et VIIIème, les habitants s’appellent les Vicomtois (ses) en souvenir au Vicomte

de Turenne.

 

Dîner gastronomique dans notre hôtel, bien apprécié, et soirée festive où beaucoup dansent dans

une bonne ambiance jusqu’à 23h.

       

 

Mercredi 15.

 

Sous un ciel peu sympa nous partons à la découverte de Sarlat

la Canéda l’admirable cité de pierres dorées et de toits en lauzes

de pierre. Elle est la capitale du Périgord Noir datant de la période

médiévale et de la renaissance du XIII au XVIIIème, beaucoup de

placettes ombragées ou convergent des ruelles et venelles pittoresques

 

 

Notre guide nous fait contourner la cité pour arriver en son centre ; elle nous situe les édifices  incontournables : l’Abbaye de st Sacerdoce, l’ancien Evêché, la Lanterne des Maures et la maison de la Boétie. Munis de nos parapluies nous essayons de l’écouter, pas très facile dans les rues étroites où l’on croise beaucoup de visiteurs car aujourd’hui c’est jour de marché

Effectivement grosse animation sur la place du marché (autrefois place de la Liberté), centre de toutes ses belles demeures Renaissances tel que la célèbre maison de la Boétie. Ce fut la loi Malraux de 1962 qui permit de donner un nouveau visage à cette cité.  Cette loi sur la restauration des secteurs

sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat.

Les étals du marché sont très sympathiques et encore plus appétissants : foie gras, truffes, noix, figues, bocaux de canards confits ainsi que tout autre spécialités. Suivant les caprices du ciel nous fermons ou ouvrons les parapluies.

Arrêt obligé devant les portes de l’ancienne église  Ste Marie du XIIème Siècle transformée en musée, salle exposition et marché. Les portes d’Ecluses de Jean Nouvel sont monumentales et surprennent par leur démesure et leur épaisseur, en acier gris, plutôt austères signifiant l’Entrée de Sarlat et du Périgord dans le 3ème millénaire. (Elles ont été inaugurées  le samedi 22 juin 2016.)

                      

Après un temps libre à flâner dans l’animation nous quittons la ville pour nous rendre dans une auberge en pleine

campagne le Colombier à la Roque gageac pour y déjeuner. Nous commençons par une soupe au pain trempé pour

nous ouvrir l’appétit .... Nous avons encore mangé à ‘’regonfle’’ (comme dit la Mère Cotivet)

Bien repus, à peine le temps de faire la sieste dans le car qui nous arrête à la Roque gageac, village qui s’étire le

long de la Dordogne adossé au flanc d’une impressionnante falaise rocheuse. Petite promenade  sympa qui

implique de monter les escaliers. 

Balade en gabare pour touristes, pendant une bonne heure. Au fil de l’eau nous admirons le village et ses cinq

châteaux qui placés à des points stratégiques, surveillent le cours d’eau. Notre guide nous décrit la vie d’autrefois

au temps des gabares transportant bois, graviers, vins, qui fut la richesse du village.

Nous finirons cette journée par Domme, encore un village classé, ancienne bastide médiévale qui perché sur son

éperon rocheux domine la Dordogne de ses 60 mètres de haut ; pour cette visite nous

sommes à l’abri car en train, avec commentaires pas très compréhensibles sous une

grosse averse (nous avons une pensée pour ceux qui nous ont remplacés sur la gabare

prenant une bonne douche). La bastide en forme de trapèze, les fortifications qui

l’enserrent ont été adaptées au terrain.

 

 

                                                                                                                                                                                                          Vue sur la Dordogne.

Jeudi 16.

 

Pour quitter notre hôtel bien apprécié il ne fait toujours pas soleil, nous roulons, essuyant de bonnes averses, notre 1ère halte comme prévu est Sarran au musée de Jacques Chirac, le ciel est encore très noir.

Ce musée rassemble tous les cadeaux offerts au Président de la République durant ses deux septennats. On y compte 5000 objets dont 2000 livres ainsi que des sculptures, tableaux, tapis, chapeaux et vêtements etc .... Le tout répertorié.

Très intéressant l’auberge  « La Terrasse des Gourmets » qui nous reçoit pour y déguster la fameuse

‘’tête de veau’’ qui régalait jadis Jacques Chirac ; effectivement je n’en ai jamais mangé d’aussi bonne

avec sa sauce gribiche extra. Comme beaucoup nous ne voulions pas trop manger mais nous avons

tous fait honneur aux copieuses portions servies.

 

L’ambiance à notre table animée par Jean Noël qui ‘’joue’’ avec une serveuse qui a pour consigne de

le faire chanter, ce qu’il fera magnifiquement.

           

La sieste méritée dans le car après le petit ‘’canard’’, fit régner un silence peu habituel, les qlqs bavards

qui faisaient une partie de l’animation étaient comme les copains dans la somnolence, sûrement dans respect des autres.

Les esprits retrouvés nous approchons de Lyon, le ciel s’éclaircit de plus en plus, notre petite  escapade de qlqs jours se termine.

 

Notre président Marc Charfoulet remercie comme il se doit notre Ami Louis pour le bon déroulement et l’organisation de ce voyage sans oublier bien évidemment son épouse Lucienne, qui toujours avec le sourire est disponible pour le confort de chacun. Tous deux ayant donné de leur personne et de leur expérience pour le  déroulement parfait du séjour avec le choix des visites et des bonnes auberges. Applaudissements fournis avec un banc bien mérités.

Nous retrouvons le soleil à l’entrée de Lyon. Pour la plus part d’entre nous, c’est à la revoyure pour l’A G en septembre à Aix en Provence   ‘’ ce n’est (donc) qu’un  au revoir’’.

 

Simone et Félix POTHIER

  • Nous recrutons
  • Plaquette1
  • icone mail

© James Consulting

Dernière MAJ le 09/04/2025
bottom of page